Le conseil d’administration est composé de douze (12) membres représentant généralement les différents secteurs de la justice pénale au Québec ou issus d’un milieu intéressé par la justice pénale au Québec. (Art. 6.1. Règlements généraux)
Le conseil consultatif se compose d’environ 30 membres choisis en raison de leurs connaissances, expériences et compétences dans un domaine relié à la justice pénale.
Le CC siège pour conseiller la SCQ sur les orientations, les prises de position et suggérer les thèmes du congrès biennal.
Ce conseil est convoqué au besoin par le conseil d’administration afin, soit d’approfondir un sujet d’actualité, soit d’aviser le conseil sur les orientations de la Société, ses prises de position ou ses actions nouvelles. (Art. 8. Règlements généraux)
Afin de représenter le mieux possible tous les champs du système de justice pénale québécois, le conseil d’administration est composé d’administrateurs et d’administratrices bénévoles qui se réunissent sept fois par an lors des rencontres du conseil d’administration et de l’assemblée générale annuelle.
Criminologue
Criminologue de formation et membre de l’Ordre des Criminologues du Québec, elle a travaillé pour le Service correctionnel du Canada (SCC) pendant plus de 27 ans, principalement dans le domaine des interventions correctionnelles avec une spécialisation pour les individus à haut risque et à besoins élevés. Elle a occupé un rôle clé dans l'élaboration, la formation et la mise en œuvre des programmes correctionnels partout au Canada pour ensuite œuvrer en tant que directrice du Centre Régional de Santé Mentale (CRSM), un établissement carcéral fédéral accueillant une clientèle aux prises avec des problèmes de santé mentale complexes et sévères. À titre de conférencière, elle a offert plusieurs ateliers, formations et conférences sur des sujets touchant l’intervention criminologique dans le cadre d’évènements nationaux et internationaux ainsi que dans des milieux universitaires et policiers. Depuis décembre 2024 elle offre bénévolement son expertise en tant que présidente de la Société de criminologie du Québec.
Représentante de la communauté
Hélène Simon détient une maîtrise en criminologie et une autre en administration publique. Elle est retraitée du ministère de la Sécurité publique du Québec où elle a été gestionnaire à la direction des affaires policières ainsi qu’aux services correctionnels. Elle a initié plusieurs services à la Société Élizabeth Fry au début de sa pratique. Elle a occupé le poste de directrice générale de la Société de septembre 2021 à mai 2022. Elle demeure une bénévole très active dans différents milieux.
Représentante du monde des finances
Candidate au titre de CPA
Mira Kacher, CPA (candidat), cumule plus de 15 ans d’expérience en comptabilité et finance. Diplômée de HEC Montréal, elle est chargée de mission chez KPMG, spécialisée en certification et conseil financier. Bénévole à la Société de criminologie, elle met son expertise au service de celle-ci, alliant rigueur professionnelle et engagement social.
Il est à l’emploi du Centre communautaire juridique de Montréal (CCJM) depuis 1990. Il a été nommé directeur au Bureau des affaires criminelles et pénales (BACP) en 2001. Depuis octobre 2011, il est maintenant le secrétaire corporatif du CCJM.
Diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke en 1986, il a fait son stage au CCJM en droit criminel en 1988.
Admis au Barreau en 1988, il se joint au cabinet Derôme Rouiller Trudeau et Brossoit S.E.N.C où il a été associé de 1988 à 1990.
Il est de retour CCJM en septembre 1990, où il pratique au bureau des affaires criminelles et pénales, et assume, à partir de 2001, un poste de direction.
Me Trudeau a plaidé devant toutes les instances judiciaires de juridiction criminelle à l’exception de la Cour suprême du Canada et a plaidé devant le comité de discipline du Barreau du Québec.
Parallèlement à ses fonctions d'avocat plaideur et de directeur, il s'est impliqué au Barreau du Québec et du Barreau de Montréal et dans les comités de la Cour du Québec:
• Comité du Barreau du Québec de liaison avec les cours Municipales
• Comité de travail du Barreau du Québec sur les mesures de rechanges pour adultes.
• Comité sur l’administration de la justice pénale du Barreau de Montréal.
• Sous-comité sur la modification des salles audiences.
• Comité ad hoc du Barreau de Montréal sur les vidéos comparutions.
• Comité sur la gestion des dossiers de la Cour du Québec.
• Comité sur l’élaboration du programme de traitement des toxicomanes de la Cour du Québec.
Me Trudeau comme secrétaire corporatif a les responsabilités suivantes :
• Organise et assiste aux réunions du conseil d’administration, rédige les procès -verbaux et met en œuvre les résolutions du CA
• Gère les archives du CCJM
• Responsable de la protection des renseignements personnels
• Révise les dossiers d’admissibilité lorsque requis
• Dirige une équipe de technicienne et préposée pour l’octroi de l’aide juridique en détention
• Assure la conformité de l’application conforme Loi sur l’aide juridique
• Supervise l'équipe de directeurs dans l’octroi des déboursés et expertises judiciaires
• Agie à titre de commissaire aux plaintes des clients
• Supporte les avocats dans leur relation avec le Bureau du syndic du Barreau du Québec
• Coordonner les dossiers de litige impliquant les avocats
• Représente le CCJM en justice et devant ses partenaires
• Responsable de la formation continue pour tous les employés et avocats
• Copréside le comité SST du CCJM
Me Trudeau s'est aussi engagé activement dans la profession en étant membre de l'Association des avocats de la Défense de Montréal depuis 1988. Il a été élu au conseil de direction de 1995 à 2010. Il a occupé successivement les postes de trésorier, secrétaire, vice-président et a été président de 2005 à 2008.
Il a représenté cette Association et le Barreau du Québec en commission parlementaire, devant le Sénat et le Parlement lors de travaux portant sur les réformes de l'aide juridique (1995,1996, 1997, 2004), et du Code criminel (2007 et 2010).
Il a été invité à former les candidats magistrats à l’école de la Magistrature française à Bordeaux en 2017.
Il a accordé des entrevues aux médias sur plusieurs sujets mettant en cause la justice pénale et a donné et animé des conférences pour le CCJM, la CSJ et l’AADM.
Il a de plus été membre d'un organisme communautaire d'aide aux femmes et aux hommes itinérantes de Longueuil dont il a été le président en 2008 et 2009. Il a été président du conseil d’administration de la Société Élizabeth Fry du Québec et il a été membre du comité politique de L’ASRSQ. Il a également siégé au conseil d’administration de la Société de criminologie du Québec comme vice-président. Il revient à la Société de criminologie en décembre 2025.
Dans ses temps libres, il est moniteur de ski depuis 2023 aux Sommets et il a obtenu son niveau 2 de l’AMSC en mai 2024. Il s’entraine sans relâche pour atteindre le Niveau 3.

Mme Béliveau est bachelière en criminologie et entame une 16e année de carrière aux Services correctionnels du ministère de la Sécurité publique. Elle a débuté à titre d’agente de probation, a ensuite effectué de la coordination d’équipes de professionnels et d’agents de services correctionnels en plus d’effectuer un passage dans le domaine de la sécurité et renseignement. Gestionnaire depuis 2018, elle est actuellement directrice générale adjointe de la modernisation et de la performance correctionnelle.

Diplômée en criminologie en 1978, Michèle Goyette a œuvré comme intervenante, gestionnaire, et cadre supérieur dans le réseau des Centres Jeunesse, auprès des jeunes contrevenants et des enfants en besoin de protection. Retraitée depuis 2014 du secteur public elle agit depuis comme consultante auprès de différents organismes, notamment des CISSS et CIUSSS, le gouvernement de la nation Cri, et le ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle a aussi été présidente de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec de 2018 à 2021.
Lucie Léonard, Directrice, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité communautaire

Lucie Léonard détient une formation en criminologie, diplômée de l'Université de Montréal, et elle a travaillé aux niveaux local, national et international pour faire avancer les questions de prévention du crime et de sécurité communautaire. Elle est actuellement directrice du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités à Statistique Canada. Elle est en charge de fournir des renseignements à la communauté juridique et au public sur la nature et l'étendue de la criminalité et sur l'administration de la justice au Canada. Elle a ainsi travaillé pendant plus de 25 ans dans le domaine de la prévention du crime et de la sécurité publique au ministère de la Sécurité publique du Canada et à Justice Canada.
Au fil des ans, elle a participé à l'élaboration et à la mise en œuvre de diverses initiatives locales, nationales et internationales axées sur une approche fondée sur des données probantes pour rendre les collectivités et les villes plus sûres pour tous. Elle a contribué à l'élaboration de lignes directrices sur la prévention du crime, y compris des données et des outils pour la planification et la réalisation d'interventions efficaces. Elle continue aujourd'hui à collaborer avec des organismes et agences nationaux et internationaux pour soutenir la mise en œuvre d'une prévention efficace de la criminalité et la collecte et la dissémination de données, en travaillant avec des partenaires et des parties prenantes pour réduire la criminalité et améliorer la sécurité des communautés par le biais de la prévention, du maintien de l'ordre et l’accès à la justice.

Kathleen Angus est une femme Kanien’kehá:ka de la communauté de Kanesatake. Elle œuvre depuis plus de trente ans dans les domaines de la guérison, des services sociaux et de la justice auprès des peuples autochtones. Bachelière en sexologie, elle détient également une certification en intervention communautaire en toxicomanie. Son parcours professionnel est marqué par un engagement profond envers les réalités autochtones, tant dans sa communauté que dans les institutions publiques.
Après avoir œuvré pendant plus de 17 ans comme intervenante à Kanesatake et siégé sur divers comités communautaires — notamment à titre de présidente du Centre de santé de Kanesatake — Kathleen a rejoint le Service correctionnel du Canada en 2011. Elle y occupe actuellement le poste d’administratrice régionale, Division des initiatives autochtones, où elle dirige les stratégies et les programmes visant à soutenir la réinsertion sociale des délinquants autochtones incarcérés dans la région du Québec.
Son approche professionnelle est enracinée dans les valeurs culturelles autochtones, empreinte d’empathie et de respect, et guidée par une croyance fondamentale en la capacité de changement de l’être humain. Elle aspire à créer des ponts entre les visions autochtones et les approches institutionnelles, dans l’espoir de contribuer à une justice plus inclusive et respectueuse des identités.

Monsieur Pierre-Mathieu Viviers est à la tête de la Direction nationale du renseignement et de l’analyse de la Sûreté du Québec, avec le grade d'Inspecteur-Chef. Il détient une maîtrise en administration de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Policier depuis 2001, il a occupé plusieurs postes au sein de son organisation, notamment ceux de patrouilleur, enquêteur et gestionnaire d’enquêtes de crimes majeurs et de renseignement criminel. Il a contribué à la mise en place de nombreuses pratiques innovantes en matière de renseignement à la Sûreté du Québec et il est membre de divers comités nationaux en matière de renseignement policier.

Diplômée en droit de l’Université de Paris II et en criminologie l’Université de Montréal, Marion Vacheret (Ph. D.), est professeure titulaire à l’École de criminologie et chercheure au Centre de Recherche en Droit Public (CRDP) de l’Université de Montréal.
Spécialiste de la prison, du système judiciaire et des politiques pénales canadiennes, Marion Vacheret travaille sur la prise en charge correctionnelle des adultes judiciarisés, tant dans la communauté qu’en institution carcérale. Ses travaux portent sur les vécus des condamnés, les pratiques professionnelles des intervenants et les politiques correctionnelles. Ses recherches interrogent plus particulièrement l’expérience des acteurs dans les organisations juridico-pénales et questionnent les fonctions de la peine dans l’archipel pénal. Elle est autrice de plusieurs ouvrages et articles scientifiques.
Marion Vacheret a été membre puis présidente du conseil consultatif de citoyens de l’établissement fédéral Leclerc jusqu’à sa fermeture. Elle a également siégé pendant 4 ans au conseil d’administration de l’Observatoire International des prisons et 4 ans au conseil d’administration de l’Association des Services de réhabilitation sociale du Québec.

D’origine française, Anne-Ophélie a tout d’abord étudié la sociologie et l’anthropologie en Belgique avant de venir poursuivre ses études en psychologie et criminologie à Montréal. Après dix ans d’intervention dans le milieu communautaire, notamment auprès des femmes en difficultés, elle a, il y a peu, rejoint l’équipe de l’ASRSQ en tant qu’agente à la formation puis coordonnatrice. Anne-Ophélie est aujourd’hui honorée de représenter le milieu communautaire au sein de la Société de Criminologie du Québec et de collaborer avec les travailleurs de tous horizons pour promouvoir la justice pénale.

Gestionnaire expérimentée et consultante aguerrie, madame Grenier cumule plus de 20 ans d’expérience en gestion, communications stratégiques, partenariats, relations avec les communautés et les parties prenantes.
D’abord comme cadre supérieur dans le réseau de la santé, où elle a à son actif des réalisations touchant à toutes ses missions, incluant la mise en place de services et d’équipes novatrices, elle a depuis parfait son agilité en consultation stratégique auprès d’ordres professionnels, d’établissements privés conventionnés, de cliniques privées, d’associations de spécialistes et d’organismes communautaires, notamment. Ayant eu l’opportunité de siéger à des nombreux comités stratégiques dont une instance ralliant les élus provinciaux et municipaux, les rouages de l’appareil municipal et ceux du réseau de la Santé n’ont plus de secret pour elle.
Depuis trois ans, plus d’une quinzaine d’organisations lui ont fait confiance pour mener à bien leurs projets stratégiques.