Gouvernance

Le Conseil d’administration (CA)

Le conseil d’administration est composé de douze (12) membres représentant généralement les différents secteurs de la justice pénale au Québec ou issus d’un milieu intéressé par la justice pénale au Québec. (Art. 6.1. Règlements généraux)


Le Conseil consultatif (CC)

Le conseil consultatif se compose d’environ 30 membres choisis en raison de leurs connaissances, expériences et compétences dans un domaine relié à la justice pénale. 

Le CC siège pour conseiller la SCQ sur les orientations, les prises de position et suggérer les thèmes du congrès biennal. 

Ce conseil est convoqué au besoin par le conseil d’administration afin, soit d’approfondir un sujet d’actualité, soit d’aviser le conseil sur les orientations de la Société, ses prises de position ou ses actions nouvelles. (Art. 8. Règlements généraux)

Il s’agit principalement de gestionnaires :

  • Universitaires, Chaires de recherche
  • Juges, Direction des poursuites criminelles et pénales et Association des avocats de la défense de Montréal
  • Ministère de la Sécurité publique du Québec
  • Service correctionnel du Canada, Commission québécoise des libérations conditionnelles, Commission des libérations conditionnelles du Canada
  • Services de police provinciaux et municipaux
  • Organismes communautaires
  • Bureaux de la Protectrice du citoyen et de l’Enquêteur correctionnel
  • Ordre professionnel des criminologues du Québec 
  • Réseau de la Santé et des Services Sociaux

Composition

Afin de représenter le mieux possible tous les champs du système de justice pénale québécois, le conseil d’administration est composé d’administrateurs et d’administratrices bénévoles qui se réunissent sept fois par an lors des rencontres du conseil d’administration et de l’assemblée générale annuelle.
 


 

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PRÉSIDENTE

Madame Marion Vacheret

Milieu universitaire

Professeure titulaire, École de criminologie de l’Université de Montréal, chercheure pour le Centre de Recherche en Droit Public (CRDP), Université de Montréal

Madame Marion Vacheret est présidente de la Société de criminologie du Québec depuis juin 2018.

Diplômée en droit de l’Université de Paris II et en criminologie l’Université de Montréal, Marion Vacheret (Ph. D.), est professeure titulaire à l’École de criminologie et chercheure au Centre de Recherche en Droit Public (CRDP) de l’Université de Montréal.

Spécialiste de la prison, du système judiciaire et des politiques pénales canadiennes, Marion Vacheret travaille sur la prise en charge correctionnelle des adultes judiciarisés, tant dans la communauté qu’en institution carcérale. Ses travaux portent sur les vécus des condamnés, les pratiques professionnelles des intervenants et les politiques correctionnelles. Ses recherches interrogent plus particulièrement l’expérience des acteurs dans les organisations juridico-pénales et questionnent les fonctions de la peine dans l’archipel pénal. Elle est autrice de plusieurs ouvrages et articles scientifiques.

Marion Vacheret a été membre puis présidente du conseil consultatif de citoyens de l’établissement fédéral Leclerc jusqu’à sa fermeture. Elle a également siégé pendant 4 ans au conseil d’administration de l’Observatoire International des prisons et 4 ans au conseil d’administration de l’Association des Services de réhabilitation sociale du Québec.

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VICE-PRÉSIDENTE

Madame Hélène Simon

Représentante de la communauté

Hélène Simon détient une maîtrise en criminologie et une autre en administration publique. Elle est retraitée du ministère de la Sécurité publique du Québec où elle a été gestionnaire à la direction des affaires policières ainsi qu’aux services correctionnels. Elle a initié plusieurs services à la Société Élizabeth Fry au début de sa pratique. Elle a occupé le poste de directrice générale de la Société de septembre 2021 à mai 2022. Elle demeure une bénévole très active dans différents milieux.

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Administrateurs et administratrices

Marie-Élaine est bachelière en sexologie et travaille pour la Direction pour la Santé des Premières Nations et des Inuit, à Services aux Autochtones Canada, depuis un peu plus de 8 ans. Elle a d’abord occupé le poste d’agente principale de programmes, puis le poste de gestionnaire en exécution des programmes, dans l’équipe des programmes communautaires. Elle s’occupe notamment des programmes en lien avec la santé mentale et les dépendances, tels que : la prévention du suicide, la prévention des violences familiales, la gestion de crise sociale, les initiatives de guérison en territoire traditionnel, la prévention et le traitement des dépendances, etc. Lors de son cheminement scolaire et professionnel, Marie-Elaine s’est aussi intéressée aux formations en criminologie et en droit dans le but de pouvoir mieux soutenir les initiatives pour le mieux-être des autochtones en milieu carcéral.

Lucie Léonard, Directrice, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité communautaire

 

Lucie Léonard détient une formation en criminologie, diplômée de l'Université de Montréal, et elle a travaillé aux niveaux local, national et international pour faire avancer les questions de prévention du crime et de sécurité communautaire. Elle est actuellement directrice du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités à Statistique Canada. Elle est en charge de fournir des renseignements à la communauté juridique et au public sur la nature et l'étendue de la criminalité et sur l'administration de la justice au Canada. Elle a ainsi travaillé pendant plus de 25 ans dans le domaine de la prévention du crime et de la sécurité publique au ministère de la Sécurité publique du Canada et à Justice Canada.

Au fil des ans, elle a participé à l'élaboration et à la mise en œuvre de diverses initiatives locales, nationales et internationales axées sur une approche fondée sur des données probantes pour rendre les collectivités et les villes plus sûres pour tous. Elle a contribué à l'élaboration de lignes directrices sur la prévention du crime, y compris des données et des outils pour la planification et la réalisation d'interventions efficaces. Elle continue aujourd'hui à collaborer avec des organismes et agences nationaux et internationaux pour soutenir la mise en œuvre d'une prévention efficace de la criminalité et la collecte et la dissémination de données, en travaillant avec des partenaires et des parties prenantes pour réduire la criminalité et améliorer la sécurité des communautés par le biais de la prévention, du maintien de l'ordre et l’accès à la justice.

Directrice adjointe des poursuites criminelles et pénales, DPCP

Me Bernier a débuté sa carrière en 2001 comme procureure au Service des poursuites pénales du Canada, à Montréal. Six ans plus tard, elle est promue aux Services juridiques de la Gendarmerie royale du Canada, à Ottawa.

Elle agit comme gestionnaire des cours municipales de Québec et de Lévis de 2009 à 2011 et se joint ensuite à la Section des politiques en matière de droit pénal à Justice Canada, à Ottawa. D’abord comme conseillère juridique, elle occupera ensuite un poste de gestion à titre de Cheffe d’équipe des procédures criminelles. En plus de travailler sur différents projets de loi visant à modifier le Code criminel pour améliorer le système de justice, elle joue différents rôles dans plusieurs forums et groupes de travail impliquant l’ensemble des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT), dont la Conférence pour l’harmonisation des lois au Canada.

En 2017, elle se joint au DPCP, à Québec, à titre de procureure. Elle devient rapidement coordonnatrice provinciale en matière autochtone, responsable des relations avec les poursuivants municipaux et s’occupe notamment des relations FPT.

En novembre 2020, elle accède au poste de procureure en chef. Ses responsabilités visent différents mandats institutionnels comme la prise en compte des intérêts légitimes des personnes victimes dans les dossiers en matière de violence sexuelle et conjugale, la coordination en matière autochtone, les mesures alternatives, les relations FPT et celles en lien avec les poursuivants municipaux. Elle s’occupe également des relations avec le cabinet du ministre de la Justice, de la gestion de la Direction des communications et des relations avec les autres poursuivants et partenaires.

Le 18 mai 2022, le Conseil des ministres du Québec procède à la nomination de Me Bernier à titre de directrice adjointe des poursuites criminelle et pénales.

Mme Béliveau est bachelière en criminologie et entame une 16e année de carrière aux Services correctionnels du ministère de la Sécurité publique. Elle a débuté à titre d’agente de probation, a ensuite effectué de la coordination d’équipes de professionnels et d’agents de services correctionnels en plus d’effectuer un passage dans le domaine de la sécurité et renseignement. Gestionnaire depuis 2018, elle est actuellement directrice générale adjointe de la modernisation et de la performance correctionnelle.

Nancy Poirier est criminologue et travaille pour le Service correctionnel du Canada (SCC) depuis plus de 23 ans. Pendant plus d'une décennie, elle a effectué des interventions correctionnelles auprès de différents types de délinquants, notamment des délinquants sexuels à haut risque et à besoins élevés. Elle a aussi offert plusieurs formations aux agents de programmes correctionnels de la région du Québec.

Elle a travaillé à l’administration nationale du SCC pendant six ans, principalement en charge de l'élaboration, de la formation et de la mise en œuvre des programmes pour délinquants sexuels, des programmes multicibles et des programmes adaptés de du Modèle de Programme Correctionnel Intégré (MPCI). Elle occupe actuellement le poste d'enquêteure nationale pour la Division des enquêtes sur les incidents au Service Correctionnel du Canada.

Diplômée en criminologie en 1978, Michèle Goyette a œuvré comme intervenante, gestionnaire, et cadre supérieur dans le réseau des Centres Jeunesse, auprès des jeunes contrevenants et des enfants en besoin de protection. Retraitée depuis 2014 du secteur public elle agit depuis comme consultante auprès de différents organismes, notamment des CISSS et CIUSSS, le gouvernement de la nation Cri, et le ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle a aussi été présidente de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec de 2018 à 2021.

D’origine française, Anne-Ophélie a tout d’abord étudié la sociologie et l’anthropologie en Belgique avant de venir poursuivre ses études en psychologie et criminologie à Montréal. Après dix ans d’intervention dans le milieu communautaire, notamment auprès des femmes en difficultés, elle a, il y a peu, rejoint l’équipe de l’ASRSQ en tant qu’agente à la formation puis coordonnatrice. Anne-Ophélie est aujourd’hui honorée de représenter le milieu communautaire au sein de la Société de Criminologie du Québec et de collaborer avec les travailleurs de tous horizons pour promouvoir la justice pénale.